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Salle Jean Boullet

Consacrée aux films invisibles depuis longtemps, et fantasmés par un témoin qui en fait un récit halluciné - pouvant conduire à la déception, quand on les voit, ces films...

Jean Boullet fut un personnage central de la cinéphilie des années 50/60 ; sa verve en fait le parrain idéal des films que le souvenir a magnifiés.

Salle Jean Boullet: À propos

La mort dans l'arbre


J'ai vu - je crois bien, je suis presque sûr- dans mon enfance un téléfilm dans lequel un enfant luttait contre la Mort, venue chercher son Grand'Père. Cela se passait en Provence, la Mort prenait l'allure d'un petit fonctionnaire en costume noir, et le visage de Roger Carel. Il chaussait parfois d'inquiétantes lunettes-loupes, lui donnant l'allure de Kaa, le serpent meurtrier, mais un sort le retenait prisonnier d'un figuier où persistait son effrayante silhouette.
On aura reconnu ici le sujet d'un film MGM réalisé par Harold S. Bucquet en 1939, "On borrowed time", dans lequel Lionel Barrymore et Cedric Hardwicke jouaient respectivement Mr Northrup, le vieillard, et Mr Brink, la Mort. Le film était tiré d'une pièce qui était tirée d'un roman, et semble avoir déçu les amateurs des deux.
Ce post peut prendre l'allure d'un appel.... j'ai cherché en vain trace de ce que je suis presque sûr d'avoir vu, vers 1978 je crois... et pourtant ce roman de Paul Osborn semble n'avoir été adapté à la télévision qu'en 1960 pour la télévision allemande, en 1966 pour la télévision suisse, avec dans le rôle de Brink Fred Tanner, qui ressemble à beaucoup de choses mais sûrement pas à Roger Carel. ( Roger Carel qui n'a jamais joué ce rôle-là, dans un film dont je ne trouve aucune trace.)

DF

Salle Jean Boullet: Texte

MACHOPPE

Pour Vincent Barrot (directeur de la Cinémamecque)

... Le 4 juin 1969, sortit en France "Ma nuit chez Maud", film d'Eric Rohmer avec Jean-Louis Trintignant et François Fabian dans les rôles principaux. Un "ingénieur catholique et une femme libre" (catégories non symétriques) devisent autour de la religion, de l'amour, et du pari de Pascal.
Le 1er octobre 1968 était sorti aux Etats-Unis "La nuit des mort-vivants", film de George Romero avec Duane Jones et Judith O'Dea dans les rôles principaux. A la suite de l'accident d'une sonde radio-active, les morts se réveillent et dévorent les vivants.
Deux films assez dissemblables, et qui néanmoins témoignent chacun à leur façon de leur époque et d'une certaine vision de la société.
De ces deux films, du choc produit par un improbable double programme, pourrait naître un troisième qui serait:
"Ma nuit chez Mort-Vivant", film d'Eric Romero avec une distribution à définir. Il serait intéressant d'y voir un mort-vivant et une ingénieure catholique (catégories toujours peu symétriques) y discuter, une nuit entière, de la possibilité de l'existence de Dieu, et d'une intrigue amoureuse.

DF

Salle Jean Boullet: Texte

Hitchcock inédit

"Alors, c'était bien , le film?
- Ah oui, ça t'aurait bien plu!
- C'était quoi, déjà?
-Oh, un vieil Hitchcock, avec Cary Grant, mais en couleurs. C'est un type qui va voir sa mère à New York je crois, oui c'est ça, on voit les Nations Unies. Le genre homme d'affaires, super bien sapé. Et alors là il y a un gars qui s'approche, il lui injecte un produit avec un parapluie truqué ; Grant, je crois que son personnage s'appelle Thornsmith, s'effondre. Ensuite il est chez le médecin, qui lui dit qu'il faut opérer d'urgence. Là on voit l'opération, assez gore, du sang partout, ils lui ouvrent le bide et ils mettent dedans un boîtier noir avec une antenne. Juste après, voilà Thornbluck qui est à Paris, il a le regard fixe, il se met à tirer sur tout le monde, mais il arrête d'un coup parce qu'il y a un ours blanc qui lui chante une chanson d'Angèle, et ils partent en barque sur les Champs-Elysées, ensuite Macron les rejoint, il a un masque jaune et il les emmène dans un bar. Très vite ils sont bourrés comme des coings, Thornbloom part vite aux toilettes, il dérape, il tombe dans un trou et il se retrouve sur le nez d'une statue, avec une belle blonde, qui va tomber dans le vide. Alors il lui tend la main pour la sauver et ils se retrouvent dans un train qui rentre dans un tunnel. Quand j'y pense c'est un peu n'importe quoi, cette fin.
-.... ...Tu as peut-être un peu dormi?
-... tu crois? Oh, peut-être un peu, je suis crevé en ce moment."

DF

Salle Jean Boullet: Texte

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